Le cancer va bâtir tous les jours un autre individu, différent.
Une population de cellules que se réplique sans fin émerge, envahit, indifférent, le terroir que l’encercle, interrompe les fonctions des organes, gêne les communications, pille les ressources, fragmente, coupe, détruit l’intégrité du corps et surtout la « forme », le « rapport » entre ses éléments, la structure. En biologie, la structure et l’information sont la mémoire (immunologique, neurologique, endocrinienne) que dans le cancer est perdu. En brisant l’interdépendance sur laquelle la complexité du nos corps est construit le cancer détruit notre « moi-même », notre identité, l’intégrité que dépende à tout moment de la capacité de produire et émettre signaux que préviennent notre mort.
En 1982, Samuil Umansky, de l’Académie de les Sciences, en Russie, imagine que le suicide cellulaire, apoptose, programme génétique de mort, soit le garante du control et de l’élimination des cellules génétiquement modifiées, potentiellement cancéreuses.
Le cancer se développe, en activent le même programme de mort, contre l’individu qu’habite.
En 1988 David Vaux « découvre » la protéine Bcl-2 (codifiée par gène Bcl-2) que permette aux cellules de survivre pour semaines sans se reproduire , dans un environnement ou habituellement se suicident dans quelques heures. Mais dans le cancer son expression détermine la croissance. L’induction ou l’inhibition de l’apoptose est lié au rapport entre gènes de mort et de vie. Le cancer, maladie de fécondité cellulaire, et la vie dépendent de mêmes exécutants et suppresseurs. Chaque signal de suicide cellulaire s’active seulement si la cellule n’as pas simultanément reçu un chant de vie par son environnement.
Les cellules de cancer sont hétérogènes, composites et variables. La dérive génétique augmente, en perdant la dépendance des signaux de la population d’où ils sont nés.En quelques jours, milliards sont généré, en partent d’un seul exemplaire que se propage très rapidement.
Les caractères héréditaires sont passé de l’une à l’autre, dans un réseau d’échange global puissant et efficace, comprennent la membrane, les enzymes, et l’entier réseau épigénétique. C’est la recombinaison d’ADN, « l’échange génétique horizontal » qu’implique tous les jours le 15% de patrimoine entier.
Le cancer se construit comme « sanctuaire », privilège immunologique, composé de cellules que fabriquent continuellement protéines renvoyantes aux lymphocytes du notre corps les mêmes armes de suicide avec lesquelles nous essayons nous défendre. [1996, Jürg Tschopp Lausanne]
La chimiothérapie conduit a une victoire apparente : la rémission.
Le nombre de cellules est réduit, mais la rechute, la récidive est difficile à combattre parce que les « mutants » sont indépendants des signaux, résistants à la radiothérapie et à la chimiothérapie. Si quelques années séparent la naissance du cancer du diagnostic, pour la rechute un mois peut suffire. Si les signaux qu’empêchent le suicide déterminent le cancer, le changement de signaux pourrait empêcher le développement de la maladie.
Le développement de médicaments à base de plantes, capables d’apoptose, présent un changement de paradigme dans la thérapie de cancer, déjà important pour arriver à une symbiose que les cliniciens appellent chronicisation et « supère » le phénomène de la pharmaco résistance, déterminé de la réduction de concentration intracellulaire du médicament par efflux contre gradient. L’expression de P- gp (p- glycoprotéine) pompe d’eflux énergie dépendent, diminue la concentration et la cytotoxicité de médicaments.
La verapamil et la ciclosporine supèrent in vitro la pharmaco résistance, mais la toxicité est élevée. A ce sujet nous avons déjà publié les résultats avec d’extraits hydroalcoliques de
Myrra Engl. [ Atar®]
Huile Essentielle (mirrole 7-8%)
(α- santalene, β-santalene, epi- β-santalene, β- bergamotene, β-farnesene, α-c β-bisabolene et furanosesquiterpenoide).
Gomme 50%
Résine 30%
Phénols, Terpènes, Triterpènes, mansumbinone et acide mansumbinoique.
Sesquiterpènes (dans les cellules cancérogènes e la ligne MDF-7, inactivent la surexpression de la protéine Bcl-2)
Furanosesquiterpenoides (curzarene et le furanoeudesma).
Evernia Prunastri [ Yatros-Mi®]
La lichen synthétise de principes actives autant que résultat de coopération entre le microbiont (le champignon) et son algue (photobionte)
– Substance de nature phénolique
Depsides, depsidones, dibenzofuranes, depsones, xantones dérivent du métabolisme de l’acide mevalonique (terpènes), artogaline, un depsipeptide ciclic, acides gras brominés, umbilicaxantosides, scabrosine (une piperazine qu’ appartient à une classe de metabolites cytotoxiques caractérises par la présence d’un group disolfure réactive),un dérivé benzofuranique de couleur jaune verte, du quel le principe active va interfèrer avec la communication intercellulaire bacterique indispensable à la formation du biofilm, en inhibant le quorumsensing (procès de reconnaissance entre les bactéries co- spécifiques, lié à signaux chimiques).
L’acide usnique, (son enantiomere) active l’apoptose de cellules du carcinome Lewis Lung et de la leucémie P388. Todsidones (acides salazinique, et psoromique).
L’ activité présente IC50 inférieur a 20 ug/ml.
L’ACCOMPAGNEMENT PAR LES PLANTES
Alcoholic extracts of Epilobium, Urtica dioica and Evernia
Poster Epilobium Grasse